Ansoumane Kaba, également connu sous le nom de Kaba Guiter, vient de se cramponner au pouvoir à la tête de la Confédération générale des entreprises de Guinée (CGE-GUI) dans des circonstances douteuses, révélant ainsi son véritable visage de preneur d’otage de l’organisation patronale.
L’élection controversée de Kaba Guiter a été entachée par des irrégularités flagrantes, notamment l’exclusion arbitraire de la majorité des fédérations patronales membres du processus électoral. Cette manipulation a permis à Kaba Guiter de s’assurer du soutien des fédérations restantes, garantissant ainsi sa victoire au forceps.
Cependant, la joie de Kaba Guiter a été de courte durée, car sa mascarade électorale a rapidement été démasquée par des huissiers de justice, révélant ainsi la violation manifeste des textes de loi et d’une décision judiciaire préalable réintégrant les fédérations exclues.
En conséquence, l’élection du nouveau bureau, obtenue de manière frauduleuse, doit être invalidée pour ses manquements graves et son simulacre d’élection. Malgré la présence de certaines personnalités politiques, dont le Premier ministre Bah Oury, cette tentative de légitimation de Kaba Guiter est vouée à l’échec, car elle va à l’encontre des principes de refondation de l’État prônés par le Chef de l’État, le Général Mamadi Doumbouya.
Juridiquement, la CGE-GUI existe désormais, avec l’adoption des textes statutaires lors de cette assemblée générale controversée. Cependant, Kaba Guiter reste un président illégitime aux yeux de la justice pour les quatre prochaines années, témoignant ainsi de son mépris pour les règles démocratiques et juridiques les plus élémentaires.
En attendant que justice soit rendue et que Kaba Guiter soit écarté de la présidence, la CGE-GUI demeure prise en otage par un individu cupide et sans scrupules, alimenté par l’argent du contribuable guinéen. L’avenir de l’organisation reste incertain, mais une chose est sûre : la lutte pour restaurer la légitimité et l’intégrité de la CGE-GUI ne fait que commencer. Attendons de voir ce que l’avenir réserve à ce despote démasqué.
Par Sambégou Diallo, journaliste essayiste