Des boutiques de la commune de Kaloum sont restées fermés de part et d’autres durant la journée de ce lundi 01 septembre 2014. Les raisons, répondre à l’appel d’observation ‘’d’une journée sans commerce’’ antérieurement lancé par le GOHA. Ce mot d’ordre a été lancé pour demander l’indemnisation de plusieurs commerçants qui ont été pillés lors des manifestations politiques entre 2012 et 2013. Selon le GOHA, plus de 40 milliards de francs guinéens se sont envolés lors de ces tristes événements.
A Kaloum contrairement aux autres coins de la capitale, le mot d’ordre de grève n’a cependant pas été respecté à la lettre. Et, ceux qui ont décidé de se solidariser aux victimes, ont fermé leurs boutiques malgré les conséquences économiques que cela pourrait leur causer. ‘’Une seule journée, ça ne fait rien, même si nous perdons ce n’est pas grave car ces gens ont tout perdu’’ disent-ils.
Cependant, d’autres ne peuvent pas supporter de passer une journée sans vendre car ils ne vivent que du commerce et, sont bien conscients des conséquences d’une telle journée. ‘’Nous ne pouvons pas fermer car nous devons chercher à manger pour la famille. Si je ne sors pas, ma famille ne peut pas manger’’ a affirmé Mamoudou Soumah.
Au marché Niger, les administrateurs ont mené une sensibilisation afin que les commerçants ouvrent leurs boutiques.
Malgré cela, d’autres ne cèdent pas. Ils affirment d’ailleurs aller jusqu’au bout et espèrent que l’Etat les entendra.