Jeudi, la Confédération africaine de football (CAF) a dévoilé la liste des 10 nommés pour le titre de Joueur Africain de l’année. Une sélection dans laquelle la présence d’Amine Gouiri fait couler beaucoup d’encre.
Alors que les absences de Mohamed Salah, Pierre-Emerick Aubameyang, Brahim Diaz, Victor Boniface, Ayoub El Kaabi ou encore Sébastien Haller font polémique, la présence de l’attaquant du Stade Rennais, elle, interroge beaucoup. En effet, l’international algérien a manqué la CAN sur blessure et ses performances en club sur la période de référence (de janvier à octobre 2024) n’ont rien d’exceptionnelles avec 7 buts et 3 passes décisives couplées à un statut de titulaire contesté en ce début d’exercice.
Gouiri moins méritant que Salah, Aubameyang et El Kaabi
En revanche, il est vrai que Gouiri brille en sélection depuis l’arrivée de Vladimir Petkovic puisqu’il a cumulé 4 buts et une passe décisive en 6 matchs et comptabilise notamment 3 buts dans les éliminatoires de la CAN 2025, dont il est le 2e meilleur buteur à égalité. Difficile tout de même de mettre ces stats en avant pour justifier la présence du Breton au détriment de Salah (15 buts avec Liverpool en 2024), Aubameyang (30 buts avec l’OM la saison passée), Haller (vainqueur de la CAN avec 2 buts décisifs) ou encore El Kaabi, vainqueur et meilleur buteur de la Ligue Europa Conférence.
Gouri n’est pas le meilleur Algérien de l’année…
Reste alors un argument peu justifiable et entendable : la CAF a-t-elle tenu à faire figurer absolument dans le casting un Algérien, un pays qui soupçonne régulièrement l’instance panafricaine de chercher à lui nuire ? Si tel était vraiment le cas, la présence de Mohamed Amoura, auteur d’une saison prolifique avec Sainte-Gilloise puis de débuts réussis avec Wolfsburg (un but et 5 passes décisives en Bundesliga) semblait davantage s’imposer comme une évidence malgré des performances moins abouties en sélection.
Autrement dit, difficile d’affirmer que Gouiri est le meilleur Algérien de l’année, sans même parler donc à l’échelle continentale… De quoi rendre encore plus illisible le choix des “experts” de la CAF.
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