Malgré les efforts des forces de sécurité dans la lutte contre l’insécurité, la haute banlieue de Conakry continue d’enregistrer des cas d’attaques à main armée et d’assassinats.
La semaine dernière, dans la nuit de vendredi à samedi, l’un des gardes du corps du ministre délégué à la Défense nationale Abdoul Kabèlè Camara, a été grièvement attaqué par des inconnus qui lui ont amputé les deux jambes au niveau des genoux, a-t-on appris de sources sécuritaires.
La victime, l’adjudant-chef Boubacar Bah alias Cyborg a été découvert dans les herbes, près des rails, par des passants qui ont aussitôt informé les autorités du quartier Cimenterie, où il a été retrouvé gisant dans son sang.
Transporté d’urgence à l’hôpital militaire du Camp Samory Touré, Cyborg qui a pourtant suivi une formation de ‘’commandos chinois’’, été admis dans ce centre hospitalier dans un état très critique.
Pour l’heure, aucune version claire n’explique les raisons et les conditions dans lesquelles l’adjudant-chef Bah a été grièvement blessé par ses agresseurs.
S’agit-il d’un règlement de compte ou d’un acte perpétré par des malfrats ?
L’adjudant-chef Cyborg qui se trouverait dans état critique, serait le seul à pouvoir parler des raisons de sa violente agression qui l’inscrit désormais sur la liste des personnes invalides.
Cette attaque d’un élément des forces de défense et de sécurité relance le débat sur la problématique de l’insécurité dans la capitale guinéenne et ses environs, où les attaques de paisibles citoyens sont fréquentes.
Conakyinfo