Un incendie s’est produit samedi 18 juillet à Hafia-Minière à 14h. Aucune perte en vie humaine. Mais les dégâts matériels sont énormes. Un télé-centre complètement réduit en cendre. Une boutique et une maison consumées en partie.
L’origine du feu ? L’essence. Un hangar sert à la fois de lieu de vente de carburant et de cuisine, selon nos informations. Et c’est là qu’une fille a fait tomber, de façon maladroite, une bouteille d’essence. Elle voulait que ce soit son produit qui soit acheté par le client pointé là. Mais malheur ! Le feu est parti.
Les sapeurs-pompiers, venus après l’extinction du feu, ont été hués et chassés.
Au télé-centre, tout a été consumé par le feu, excepté le livre coranique qui s’y trouvait. La vente du jour de la fête et celle du lendemain jusqu’avant l’arrivée du feu sont parties en fumée.
«J’ai presque tout perdu. L’argent s’élève à 75 millions de francs, y compris les cartes de recharge. Il y a huit téléphones dont certains servaient de transfert, des puces, des accessoires de téléphones, des dossiers de téléphonies qui servent d’activation de puces et d’autres dossiers de mes études. Seul le coran a été épargné par le feu», a expliqué Abdoulaye Bah, gérant du télé-centre, l’air désespéré.
Quant à Ibrahima Bah, le propriétaire de la boutique, il a perdu en liquide au moins trois millions de francs guinéens. Au lieu de lui venir en aide pour éteindre le feu, certains ont profité de sa sortie pour chercher un extincteur pour lui voler son argent.
«Je n’ai perdu que l’agent que j’ai eu de ce que j’ai vendu depuis le matin, a-t-il confié. Cela peut arriver jusqu’à trois millions de nos francs. Le télé-centre a pris feu et a pris le toit de ma boutique. C’est à ce moment que je suis allé prendre l’extincteur dans ma maison qui se trouve derrière ma boutique. C’est pendant ce temps que d’autres personnes sont entrées prendre cet argent et sont sorties avant mon retour.»
Les vendeuses d’essence font leur commerce dans le périmètre de la station-service Total, nous dit-on. Les victimes y voient une complicité entre ces vendeuses et le gérant. C’est pourquoi elles envisagent de porter plainte contre Total. Quant au gérant, il serait convoqué par la gendarmerie se trouvant au niveau de Dabondy-Rails pour des explications.
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