La gestion des flux migratoires est devenue aujourd’hui un des grands défis auxquels les Etats doivent faire face pour éviter les drames et les dangers liés au phénomène de l’immigration clandestine.
Selon des chiffres fournis par l’Organisation Internationale pour les Migrations (OIM), plus de huit mille (8.000) africains, notamment des femmes et des enfants, tentent chaque année de rejoindre les côtes espagnole et italienne à l’aide des embarcations de fortune.
Quant-aux migrants, ils sont estimés à plus de 220 millions dans le monde et le nombre augmente de 2% chaque année.
Le continent européen demeure le principal pôle d’attraction pour ces migrants qui aspirent aveuglement d’y trouver le bonheur qui leur manque dans leurs pays d’origines.
Les raisons économiques et familiales, la pauvreté cyclique, les conflits armés, les crises politiques, la mauvaise gouvernance des Etats et l’incurie des pouvoirs publics, constituent les causes majeures de ce phénomène.
Ainsi, ils sont nombreux les jeunes africains à prendre des risques immenses, au prix de leur vie, pour tenter de traverser la ‘’grande mer méditerranée’’ à bord des embarcations de fortunes, parfois surchargées.
Cette mer, qui sépare l’Afrique du vieux continent, engloutit chaque année de milliers de jeunes africains, qui pourtant peuvent participer efficacement à sortir leurs pays de la pauvreté et du sous développement.
Les africains doivent comprendre que l’eldorado qu’ils rêvent trouver dans les pays dits riches, n’est que de l’imaginaire car, la crise mondiale est passée partout, elle a durement frappé les nations développées à tel point que les citoyens de ces pays sont désormais confrontés à la précarité de la vie.
L’Île italienne, Lampedusa et les enclaves espagnoles ne doivent pas être des lieux de refuge pour les diplômés, les ouvriers, les forgerons africains, bref l’avenir de l’Afrique ne doit pas être retenu dans un centre de détention ce, pour n’importe quel motif.
L’immigration clandestine est donc un saut dans le vide, qui expose la vie et l’honneur du migrant.
AGP