Ce samedi 22 octobre 2016, l’Association de Solidarité pour les Personnes Vulnérables en abrégé ‘’ASPV’’ a organisé, une journée porte ouverte sur l’immigration clandestine des jeunes africains à Conakry.
Placée sous la haute autorité du Président de la République et le Patronage de l’Assemblée Nationale, cette journée s’inscrit dans le cadre de concertation, d’échange et d’action entre les cadres de différentes spécialités sur « l’immigration clandestine des jeunes africains ».
Dans son allocution, le président de l’ONG ASPV, Ibrahima Cissé Diallo a précisé que l’ASPV est une ONG à caractère humanitaire qui a pour objectif de mettre en œuvre toute action pouvant améliorer les conditions de vie des personnes vulnérables.
Selon lui, elle entend par vulnérabilité, toute personne menacée dans son autonomie, sa dignité ou intégrité moral, physique ou psychique. Aussi, les personnes exposées aux agressions de la société.
« Aujourd’hui, ce phénomène notoire est pratiqué par nos fils et filles, frères et sœurs avec les slogans « Partir ou Périr / Prêt pour Mourir ». Ces personnes animées par une énergie sans pareille, prennent le risque de se jeter dans le vide pour chuter dans les pays européens ou ils pensent que le bonheur est facilement soutenable, hélas.Au sortir de cette journée, nous souhaitons avoir toutes analyses possibles permettant de cerner cette problématique brulante dans sa profondeur, afin que les participants soient les messagers pour les candidats potentiels dans le but de freiner cette pratique qui affecte les pays de départ ainsi que les pays d’accueil dans le monde » explique le président
Pour le fonctionnaire à l’OIM, Abdoulaye Diallo a indique l’itinéraire actuellement emprunté clandestinement par les jeunes africains pour regagner l’occident via Agadez, Tamaranssè et Gao. « L’immigration étant un phénomène ancien doit se faire dans la règle de l’art ».
Aux dires de M. Diallo, qu’il est surprenant qu’on retrouve dans les documents le nom de la Guinée qui n’est pas en guerre, classée en troisième position après l’Afghanistan et la Syrie en termes de départ massif des jeunes pour l’aventure.
Il faut une sensibilisation à outrance voir insérer dans les programmes d’enseignement en Guinée. A-t-il souligné Abou CATT Camara, représentant de la police
Au cours de cette journée, les participants ont chacun émis des points de vue ponctués d’exemples de réussites et d’échecs sur le phénomène de l’immigration clandestine, après avoir écouté des témoignages pathétiques des deux jeunes guinéens rescapés du grand canal du Maghreb.
Pour les diplomates Libyen et Belge ont expliqué les difficultés rencontrées dans la gestion des migrants clandestins africains dans les pays d’accueils.
Touré Aboubacar 622 55 22 10