L‘atelier de validation politique du plan d’action national multisectoriel de lutte contre la résistance aux antimicrobiens et des textes réglementaires de la gouvernance en Guinée a été lancé ce lundi 30 novembre 2020 à Conakry. C’est le ministre d’Etat, ministre de l’Environnement et des Eaux et Forêt, Oyé Guilavogui qui a présidé la cérémonie de validation dans le but d’améliorer l’efficience globale du système de santé, de l’inscrire dans une dynamique profitable à l’ensemble de la population guinéenne.
C’était en présence de certains membres du gouvernement, des cadres venus des ministères de la Santé, de l’Agriculture, de l’Elevage, des Pêches et de l’Environnement ainsi que des partenaires techniques et financiers.
Pour rappel, l’élaboration du plan national multisectoriel de lutte contre la résistance aux antimicrobiens est réalisée par la DNL avec l’appui technique et financier d’Expertise France et de la Banque Mondiale, à travers le projet REDISSE.
Selon les organisateurs, la résistance aux antimicrobiens (RAM) constitue un problème mondial de santé publique aujourd’hui reconnu par les Nations Unies. Cette reconnaissance s’est matérialisée par la création de l’Alliance tripartie OMS/FAO/OIE, qui a élaboré de nouveaux outils techniques pour appuyer les Etats membres dans l’élaboration de plans d’action nationaux pour lutter contre la RAM. L’élaboration et la mise en œuvre d’un PAN de lutte contre la RAM se situe au rang des premières priorités en Guinée. C’est ainsi qu’avec l’appui des partenaires, les autorités ont décédé de lancer les activités de cet atelier se à Conakry.
Pour le représentant l’ambassadeur de France, M. Xavier Henaut, Attaché de Coopération Etat de droit/Démocratique/Société civile a fait savoir que l’utilisation inadaptée des antibiotiques a dangereusement accéléré le phénomène de résistance, à telle enseigne que celui-ci constitue aujourd’hui l’une des menaces les plus graves pesant sur le monde de la santé humaine, animale et environnementale car a-t-il-ajouté « Si aucune mesure n’est prise à l’échelle de la planète pour lutter contre l’antibio-résistance, l’on estime qu’à partir 2050, elle deviendra la première cause mondiale de mortalité ».
Il est à préciser que la rencontre s’est soldée par la signature solennelle du préambule.
Touré Aboubacar pour Africavision7.com
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