Disparu depuis vendredi, 20 avril 2018 entre Djélimala Niantanina (République de Guinée) et Karatou Yanfolila (République du Mali), le corps de Abou Diakité, présentant des traces de plombs de fusil de chasse de calibre 12, n’a été retrouvé que lundi, 23 avril 2018, non loin de Karatou, sous-préfecture centrale de Yanfolila République du Mali.
Abou Diakité âgé de 28 ans, était natif de Djélimala sous-préfecture de Niantanina à 65 Km de Mandiana, en République de Guinée, était marié à deux femmes et père de 05 enfants, diplômé de l’Université Guinéenne, membre du dudit district.
Il revenait de l’inauguration de la Mosquée de Karatou, village natal de sa mère où, à quelques Km de là, il a disparu miraculeusement avec sa moto qui n’a pas été encore retrouvée. Ce cas de meurtre vient encore attiser le feu entre les deux villages frontaliers.
Selon le sous-préfet de Niantanina, Mohamed Traoré, les services de défense et de sécurité des deux côtés sont vivement préoccupés pour la manifestation de la vérité, afin de déterminer les circonstances de cette mort tragique.
Délinquance transfrontalière ou règlement de compte ? Les enquêtes sont en cours du côté du Mali.
«Ce que nous retenons, c’est que ces deux villages frontaliers, Mali-Guinée, se sont toujours affrontés à cause des domaines de culture et miniers. Le calme commençait à revenir, sauf que ce récent cas qui risque de créer une tension. Heureusement que les autorités des deux côtés sont vivement préoccupées pour la manifestation de la vérité», a-t-on salué.
Pour le moment, appel a été lancé à Djélimala à plus de retenue avant que le ou les auteurs ne soient mis à découvert.
AGP