Le pouvoir de Mamadi Doumbouya veut entériner la composition du CNT avant le sommet de la CEDEAO, le 12 décembre. Mais les partis politiques ne parviennent pas à s’entendre sur le choix de leurs quinze représentants.
C’est le principal point de crispation entre la communauté régionale et les autorités maliennes : la durée de la transition n’a pas encore été fixée par les responsables guinéens, trois mois après le coup d’État qui a provoqué la chute d’Alpha Condé. La clarification de l’agenda électoral du pays est pourtant l’une des demandes formulées par la CEDEAO pour mettre fin au régime de sanctions visant la junte.
Afin de rassurer l’organisation ouest-africaine, qui débattra à nouveau du sort des militaires le 12 décembre, le président Mamadi Doumbouya et son gouvernement espèrent donc que le Conseil national de transition (CNT), l’organe législatif, sera créé d’ici là.
Arbitrage
JA