« Il y a un problème de responsabilité personnelle. Tout le monde doit condamner l’utilisation de la violence », c’est lors d’une conférence de presse que le président de l’Assemblée Nationale c’est prononcé devant les hommes de medias ce lundi 05 octobre 2020 à Conakry.
« Nous devons rester attachés à cette diversité qui constitue la force et l’essence même de notre nation. C’est pour cette raison que je demande plus de retenue aux acteurs politiques dans les déclarations qui visent à diviser et à mettre dos à dos nos différentes communautés », a-t-il-affirmé
Par apport aux élections du 18 octobre 2020, le président Damaro interpelle les politiciens à tous bord en disant ceci : « Les discours de haine, d’appel à la violence sont intolérables. J’exhorte à la lucidité et à la responsabilité des uns et des autres pour préserver la paix et la quiétude sociale en Guinée. La rhétorique politique peut être aussi dangereuse pour les masses que des armes de destruction massive.
J’appelle le peuple guinéen à rester sourd à l’irrédentisme ethnique, à la division, au régionalisme et autres appartenances claniques, car la Guinée doit rester une et indivisible. La classe politique aujourd’hui doit être à tous égards la référence de bonne conduite et de source d’inspiration non seulement pour les jeunes mais également pour les générations futures ».
Pour ce qui est de l’attaque du cortège de Kassory Fofana, le président de l’AN condamne en disant ceci : « On dit que ce sont les militants de l’UFDG. Le préfet de Labé dit, malencontreusement avant même la fin des enquêtes, que ce sont des enfants à qui on n’a pas de l’argent promis. L’opposition dit que ce sont des machinations du RPG pour préserver ses militants.
Il y a un problème de responsabilité personnelle. Condamner doit être d’abord le comportement de tout homme politique et laisser comprendre après. Quand on comprend les faits, qu’on ait le courage de sanctionner les fauteurs de troubles. Je regrette, elles ont eu des répercussions dans l’autre zone ».
Aboubacar Sylla