Conakry, le 11 Mai 2018 – C’est sous le thème « les formations d’avenir dans les secteurs porteurs comme les mines, l’énergie et l’agriculture » que les travaux de la première journée du FEG 2018 se sont achevés.
Au cours de cette troisième conférence, les panelistes ont affirmé que les secteurs des mines, de l’énergie et de l’agriculture disposent d’importants atouts qui offrent de nombreuses possibilités d’accélération de la croissance et création d’emplois durables. C’est pour cette raison que les panélistes diront que « ces trois domaines constituent une importance capitale pour la Guinée. Cela se traduit selon eux, par la qualité et la quantité des ressources naturelles notamment dans le domaine minier ». Selon eux, le secteur minier est une discipline pluri- sectorielle. Il est important d’avoir une vision polyvalente dans la formation des futurs cadres guinéens mais aussi posséder un bagage intellectuel en ce qui concerne les postes de responsabilités.
De même, d’énormes opportunités sont en cours à travers les différentes sociétés minières installées en Guinée. C’est pourquoi le Gouvernement Guinéen œuvre dans la formation des jeunes guinéens à travers une politique d’instauration de formation de base dès le lycée, mais aussi l’apprentissage des cours techniques et professionnels dans les années à venir. En vue de répondre à l’adéquation de la demande d’emploi dans les différentes sociétés minières installées en Guinée.
S’agissant du secteur de l’énergie, les panélistes ont remarquablement exposé sur ce sujet. Ils invitent par ailleurs la jeunesse vers l’orientation des filières de formation professionnelle et technique, qui sont des perspectives porteuses et pourvoyeuses d’emplois dans le domaine de l’électricité, de la construction, du réseau et aussi de la raffinerie qui s’identifie par une minorité de personne. Pour l’heure, sur les trois secteurs pétroliers, la Guinée exerce dans deux dont la production et la distribution. Le troisième qui est aussi important est en phase d’étude. Il doit également être soutenu par la volonté d’apprentissage du domaine à travers la formation de la couche juvénile précisent-t-ils.
Enfin, en ce qui concerne le domaine agricole, 2% de la population guinéenne se consacre à l’activité agricole selon les panélistes. Or cette thématique est la base fondamentale de tout développement. « Pour un pays comme la Guinée, 85% de la population dépend de la terre. Et malheureusement, la faiblesse de la production agricole se justifie notamment par l’exode rural des jeunes vers la ville, et la non application des orientations vers le secteur agricole ».
Pour terminer, les panélistes ont exhorté la politique d’employabilité agricole des jeunes dans le milieu rural qui constitue le meilleur moyen pour accéder à l’autosuffisance alimentaire.
La Cellule de Communication du Gouvernement