Selon eux la sensibilisation demeure la principale démarche. selon les enseignements de dr beavogui , les chauves-souris sont des acteurs primordiaux pour la pollinisation en milieu tropical.
C’est dans ce cadre qu’un débat scientifique a été organisé cette semaine au Centre D’orientation, de Surveillance et D’information Environnementale (COSIE). Une rencontre d’information et de sensibilisation animée par Docteur Béavogui BOSSOU, Chef de la Cellule Epidémio-surveillance de la faune Sauvage à l’Office Guinéen des Parcs et Réserves (l’OGUIPAR). Pour Dr Béavogui, la Guinée est aussi un pays à scandale Zoologique riche et varié en mammifères, en avifaunes, et en ressources halieutiques.
Cependant, la réduction et la perturbation des écosystèmes est incontestable de nos jours en Guinée, rappellera l’animateur.
Il parlera également de la perte de la biodiversité, sous l’effet de pression directe telle que la destruction des forets, la surpêche, le braconnage, l’exploitation minière pour ne citer que celles-ci.
Face à cette problématique, l’expert Béavogui estime que la responsabilité de conservation est partagée et chacun à son niveau doit jouer sa partition d’où l’invite adressée aux ONG, autorités et tous autres partenaires de se mobiliser en vue de sauver le patrimoine naturel guinéen.
La proportion des espèces menacées est plus importante chez les Chauves-Souris que dans la plupart des autres groupes de mammifères grâces à la destruction des habitats, á la sensibilité aux pesticides, au faible taux de reproduction, la spécificité des besoins de gite etc.
Et pourtant, Selon les enseignements de Dr Beavogui, les chauves-souris sont des acteurs primordiaux pour la pollinisation en milieu tropical, mais beaucoup ignore comment vivre avec ses espèces de chauves-souris sans danger.
Au cours donc de son exposé scientifique, l’animateur Dr Beavogui échangera avec ses nombreux étudiants sur la nécessité de bien préserver cette espèce animale en République de Guinée à l’image des autres pays de la sous-région.
Dans les prochains jours, ces étudiants seront déployés sur le terrain pour des séries de sensibilisation des populations en vue de la réduction du taux de menaces de cette espèce animale.
Pour clore, le spécialiste a souhaité ne plus tuer ni manger les chauves-souris.
MEEF