Conakry, 01 octobre 2015 –Pendant longtemps, la rivière M’Mamayakhouré constituait le principal point d’approvisionnement en eau du village de Bèta à Forécariah. Les villageois utilisaient l’eau de la rivière pour tous leurs besoins de consommation etd’hygiène.
Courant juin 2015, l’UNICEF a appuyé l’installation d’un point d’eau potable dans le village. Mama Aissata Yansané, ménagère à Bèta, a accueilli la nouvelle avec une grande joie : « Avant, nous allions très tôt à la rivière pour puiser l’eau. Je me rappelle une fois, un serpent avait mordu une femme qui venait de la rivière aux environs de 6 heures du matin et elle a été admise à l’hôpital préfectoral de Forécariah avant de rendre l’âme. A cause de l’eau de la rivière, nos enfants étaient tout le temps maladesavec des diarrhées et des douleurs abdominales. Quand le chef secteur nous a annoncé que l’UNICEF allait prochainement financer un forage dans notre village, nous avons fait des prières et des sacrifices pendant une semaine et aujourd’hui Dieu merci nous avons de l’eau propre. Nous les femmes de Bèta, nous allons personnellement nous occuper de l’entretien de ce bijou. »
L’UNICEF œuvre pour renforcer l’accès des communautés à l’eau potable, dont l’absence cause plusieurs maladies évitables touchant particulièrement les enfants. C’est ainsi que l’UNICEF a appuyé la réalisation de 166 points d’eauet en a réhabilité 182 dans tout le pays depuis septembre 2014. Plus de 100 000 personnes en ont bénéficié à ce jour, y compris à Conakry où 7 points de puisage ont été améliorés et portés à 28 points de puisage.
Plus d’un an après l’apparitionde l’épidémie Ebola, la priorité de l’UNICEF est d’appuyer les communautés pour en arriver à zéro cas dans tout le pays. Ce faisant, l’accent est mis sur la mise en œuvre de projets durables qui garantissent aux populations un accès protégé et sûr à des installations salubres, en particulier lors de situations humanitaires telles que les inondations, les épidémies de choléra ou d’Ebola.
Dans le village de Bèta (commune rurale de Kalia, préfecture de Forécariah), la rivière M’Mamayakhouré est à présent utilisée pour laver le linge et désaltérer les animaux. La corvée quotidienne des femmes est terminée, et la santé des enfants du village s’est considérablement améliorée. « UNICEF,inouwalikifanyira »(« grand merci » en langue soussou), disent les populations de Bèta.