« Il n’y a pas de super policier, il n’y a pas d’académie pour apprendre comment arrêter un bandit. Ce sont les renseignements! Si vous ne nous aidez pas à retrouver ces gens-là tous les problèmes vous direz que c’est la police.
Or à chaque fois qu’il y a manifestation on dit qu’il y a tel nombre de blessé par balles pourtant aucun agent ne sors armer sur le terrain. Nous-même on se pose la question. Et aujourd’hui voilà des réponses. Donnons-nous la main pour extirper ces malfrats de nos habitations pour que les tueries, les attaques à main armée cessent. Je vous promets au nom de la Police Nationale que tous ces bandits à main armée qui attaquent les gens paisiblement couchés chez eux à la maison seront arrêtés et ces jours-ci ».
Tels sont les propos du Directeur Général de la Police Nationale en ce début de semaine. L’inspecteur Général Ansoumane Camara Bafoé s’est ainsi exprimé devant un parterre de journalistes alors qu’un groupe de bandits vient d’être déféré à la sûreté par le Commissariat Centrale de Dabompa. Les faits se sont déroulés dans la nuit de vendredi à samedi au niveau de Lansanayah barrage lors d’une patrouille pédestre.
Le 1er Kerfala Touré se disant chauffeur de taxi moto est accusé de vol, de viol et de tentative de fuite sur une passagère. Le second cas est un gang armé de quatre personnes. Ils sont détenteurs d’armes blanches et d’armes à feu de type calibre 12 et PMAK 47 scié ainsi que de machettes.
Selon le Commissaire Centrale de Dabompa Moussa Kourouma une perquisition a été effectuée à leur domicile le lendemain d’arrestations sur instruction du procureur. D’autres matériels de guerre ont été retrouvé à l’intérieur tel que des cagoules, des tenues militaires, le bout de canon du PMAK 47 scié ainsi que des talismans.
Ce gang est accusé de braquage dans plusieurs localités principalement à Kindia dans les quartiers Damakhania, Gomba; ici à Conakry à Kountia et à la Tanerie. Les prévenus du gang Mamadou Lamarana Diallo, Algassimou Diallo, et Aly Sylla reconnaissent les faits qui leurs sont reprochés tout en regrettant leurs actes.
Le dernier Daouda Diallo est pour l’instant en cavale avec le PMAK 47 scié. Il se fait passer pour un opérateur culturel.
CCG