Après les évènements tragiques survenus récemment dans la sous-préfecture de Womey, les membres des organisations de défense des droits de l’homme montent au créneau pour fustiger ces atrocités qui ont fait 8 morts. Mais également ils demandent que justice soit faite et qu’en attendant s’arrêtent aussi des exactions dont feraient l’objet les habitants de Womey.
C’était le 16 septembre dernier que 8 membres d’une équipe régionale de sensibilisation contre Ebola ont été massacrés par des habitants de la sous-préfecture de Womey à N’Nzérékoré. La perte brutale de ces sensibilisateurs aux yeux des membres des organisations de défense de droit de l’homme, n’honore pas la jeune démocratie guinéenne. Pour Nouhan Traoré de Afridho, ôter la vie à un citoyen est un acte cruel et criminel, mais commettre des exactions sur tout un village s’avère aussi pire que cela.
Selon les ONG de défense des droits de l’homme, à l’heure actuelle à Womey, tous les habitants sont en cavale. Pendant ce temps, les forces de défense et de sécurité font la loi dans cette sous-préfecture. En attendant que justice soit faite, comme le souhaitent ces activistes des droits de l’homme, Thierno Souleymane Baldé de l’institut de recherche sur la démocratie a plaidé pour le retour dans la sérénité des habitants de Womey.
Les membres des organisations de défense des droits de l’homme demandent enfin le départ des forces de sécurité qui y sont postées. Aux citoyens guinéens de s’abstenir de toute stigmatisation de la communauté forestière en général et de celle de Womey en particulier, à la place des auteurs de ces crimes odieux.
S K