Absence du cadre du dialogue entre les membres du CNRD, et les acteurs concernés de la transition, la non déclaration des biens, la date du chronogramme de la durée de la transition fixée à 36 mois proposés par la junte, la liste officielle des membres, l’instrumentalisation de la justice par la junte au pouvoir sont aujourd’hui quelques grandes lignes que le front national pour la défense de la constitution (FNDC) réclame au président de la transition, le colonel Mamadi Doumbouya et toutes son équipe.
Ces questions ont fait l’objet d’un point de presse hier à Conakry par le FNDC pour informer l’opinion nationale et internationale sur la situation de la transition en Guinée.
Alors pour revenir à cela, Sékou Koundouno responsable de la stratégie et de la planification s’est exprimé ce vendredi 22 juillet 2022 dans l’émission mirador sur la radio « Fim FM » pour donner des explications par rapport à ces deux marches prévues le 28 juillet sur les (5) communes de la ville de Conakry, et la zone spéciale de Coyah et de Dubréka, mais aussi le 04 août sur toute l’étendue du territoire national.
A l’entame de ses propos, Sékou Koundouno a fait savoir que « Depuis mis juin sur la demande à la fois des partenaires sociaux, et au niveau international nous avons essayés de surseoir à toutes activités de manifestations enfin de donner la chance au dialogue. Depuis la rencontre faite par le premier ministre chef du gouvernement, convoquer les acteurs pour une réunion préparatoire depuis lors on n’entend aucun signe de ce prétendu dialogue. Donc, en attirant toutes les conséquences, nous avons jugés nécessaire qu’à l’absence formelle du cadre de dialogue entre les acteurs et le CNRD de relancer les manifestations ».
Il a ensuite ajouté qu’ : « Aujourd’hui, ce qui justifie tout cela, c’est que nous constatons une version uni latérale de la transition par la junte, mais nous avons aussi constatées qu’il y a le mépris, et l’arrogance de la part de la junte. Aussi, il n’ y a pas un dialogue franc entre les acteurs part rapport à la date du chronogramme.Il y a tout un arsenal qui prouve que le FNDC doit sortir pour vraiment manifester pour dire au CNRD qu’ils ne sont pas les élus du peuple de Guinée, mais plutôt ils se sont imposés par les armes. Aujourd’hui, il y a un manque de volonté pour organiser même le procès contre les crimes de sang dans notre pays.
Par rapport à la désignation du médiateur au niveau de la crise guinéenne, Sékou Koundouno apporte ceci : « Il est entrain de mener son agenda tranquillement on n’a été ni contacté, mais cela nous pose pas de problème parce que nous aussi on a notre agenda que nous menons, l’essentiel est que chacun contribue a ce que la paix règne dans le pays. On fera en sorte que les choses aient bien dans notre pays à cette manifestation qui va être pacifique dans les rues de Conakry, et tous les partis politiques seront associés ».
Concluant, Sékou a noté que la transition par « définition » c’est l’échange entre les forces vives de la Nation. Le seul chemin qui s’offre au FNDC, et tous les acteurs socio-politiques ce n’est peut être que les rues enfin d’équilibrer les rapports de force, et prouver a ceux qui sont en face qu’ils ne sont aucunement légitimités, et qui ne représentent seulement rien si ce n’est pas les « PMAK et les bleindées ».
Aboubacar ll Sylla
626007479