Le ministre de l’Enseignement pré-universitaire et de l’Alphabétisation Ibrahima Kourouma a promis cette semaine de prendre des sanctions draconiennes contre les responsables du système éducatif qui seraient impliquées dans les rumeurs de fuite de sujet du baccalauréat unique session 2014.
Il a fait cette déclaration sur les médias publics depuis l’intérieur du pays, où il séjournait dans le cadre de la supervision du déroulement des épreuves du baccalauréat unique.
« Je rentre à Conakry bientôt. S’il y a eu fuite, les auteurs vont tous subir la rigueur de la loi; et le peuple sera informé », a-t-il dit avant de rappeler son engagement d’aller jusqu’au bout de sa mission.
« Tous ceux qui tentent de me décourager dans mon élan et dans mes réformes se trompent », a martelé Ibrahima Kourouma.
De sources concordantes, une enquête a été déjà ouverte par les services spéciaux chargés de lutte contre le grand banditisme dirigé par le colonel Moussa Thiégboro Camara.
Dans cette enquête, le ministre Kourouma promet de ne protéger personne quesl qu’en soit soient son rang et son statut dans l’administration publique et privée.
Les rumeurs de fuite au baccalauréat unique concernaient les sujets de Français, Mathématiques, Physique, Philosophie et d’Histoire dont certains candidats s’en sont procurées au grand dam du ministre et de ses proches collaborateurs.
Samedi, le ministre Ibrahima Kourouma a convoqué à l’INRAP de Conakry une réunion de crise pour tirer les leçons du déroulement du Bac 2014, entaché de soupçons de fuite de sujets.
Cette année, plus de 64.000 candidats, toutes options confondues, ont fait l’examen du baccalauréat unique qui s’est déroulé du 30 juin au 4 juillet sur l’ensemble du territoire national sous le signe ‘’Tolérance Zéro ».
MS