Ils avaient menacé de déclencher une grève générale illimité si leurs revendications ne sont pas prises en compte par le pouvoir jusqu’au 21 décembre 2014. Les centrales syndicales avaient maintenu la pression pendant plusieurs jours avant de désister à la dernière minute, se fiant aux promesses du gouvernement de donner une suite favorable à leurs requêtes.
Contre toute attente, ce sont les mêmes qui annoncent, dans une déclaration datée du 26 décembre, une nouvelle menace de grève générale illimitée sur toute l’étendue du territoire à compter du 5 janvier prochain, soit deux jours avant le ‘’meeting géant’’ de l’opposition. De quoi mettre suffisamment la pression sur les autorités, commente un observateur.
joint au téléphone, Amadou Diallo, secrétaire général de la confédération nationale des travailleurs de Guinée a confirmé la menace de grève. ‘’Mais, dit-il, on s’en tient à notre déclaration. Pas de commentaires à faire là-dessus’’.
Le mouvement syndical reproche au gouvernement d’avoir accusé un retard volontaire dans l’application de la nouvelle grille salariale et du régime des pensions. Les syndicalistes en veulent aux autorités qui, selon eux, restent indifférentes face à la situation des travailleurs de l’usine Friguia, de la Sotelgui, Feralux, Port autonome de Conakry, Pride Guinée, Semafo Guinée et de Enco 5.
Ira ou n’ira pas en grève le 5 janvier ? La réponse est attendue dans les prochains jours.
La rédaction