Ce mardi 16 juin, des représentants du Syndicat Professionnel de la Presse Privée de guinée(S.P.P.G) et l’Association des Professionnelles Africaines de la Communication-section guinéenne (APAG-Guinée) étaient face à la presse. A la maison des journalistes sise à Kipé-Dadia dans la commune de Ratoma, les conférenciers ont abordé les problématiques liées notamment à la représentation de la presse à la Haute Autorité de la Communication (HAC) en général et celle du Syndicat en particulier.« Position du SPPG et APAG-Guinée sur l’amendement en cours de la loi L03 portant sur la Haute Autorité de la Communication (HAC) » a été le thème de ladite conférence.
Situant le contexte, Siddy Diallo, le secrétaire général du SPPG a indiqué que l’ l’Assemblée Nationale compte revoir la loi L 003portant sur la composition de la HAC. « Un sujet qui préoccupe le paysage médiatique guinéen. C’est pourquoi, le syndicat de la presse privée de Guinée interpelle les honorables députés. A défaut d’ajouter le nombre alloué aux médias, les 5 places, c’est de maintenir ces places pour les structures de presse. Au-delà de ça, c’est aussi prendre en compte, la préoccupation des employés de la presse qui sont aujourd’hui au tour du syndicat de la presse privée. En plus de maintenir le nombre alloué à la presse, il faudrait que la loi tienne compte aux employés de la presse. Parce que depuis 5 ans , le syndicat est sur le terrain pour défendre la liberté de la presse. Nous souhaiterons que lors de la cette modification que les honorables députés tiennent compte non seulement du nombre important pour la presse guinéenne, mais aussi tenir compte des employés. » Et de poursuivre, en soulignant que l’ère est grave. « On ne peut pas faire quelque chose pour nous et sans nous. Quand on veut défendre les journalistes, il faudrait qu’on pense à nous parce que c’est notre domaine. »
Parlant de la Loi L002, qui protège les journalistes contre toute poursuite, Siddy Diallo souligne qu’elle est la raison d’être des journalistes, elle est notre acquis. « Par rapport à une éventuelle restriction de cette loi, le Syndicat ne peut se prononcer. Parce que, nous ne connaissons pas le contenu du projet soumis aux députés.»
Oumar Baillo Diallo pour Africavision.com