La marche des femmes de l’Opposition républicaine, préalablement autorisée par les autorités compétentes, a été empêchée, mardi, 19 avril 2016, par les forces de l’ordre au niveau du Port Autonome de Conakry (PAC), lieu choisi comme point de ralliement par les organisateurs.
Leur plate-forme revendicative est axée sur trois (03) points, «la libération des détenus arbitraires, l’indemnisation des victimes des marches politiques et faire la lumière sur le dossier de Zakaria Diallo, militant de l’opposition, décédé le 03 avril 2011 lors d’une manifestation politique».
L’itinéraire de la marche de ces femmes était du PAC pour le Ministère de la Justice et Gardes des Sceaux, où elles devaient déposer un mémorandum portant leurs revendications.
Sur les pancartes on pouvait lire des propos hostiles au gouvernement de la troisième République.
Selon Hadja Halimatou Diallo, épouse du chef de file de l’Opposition guinéenne, la marche devait se tenir depuis le 03 avril dernier, mais reportée au 19 avril suite à la visite d’Etat du premier ministre éthiopien en République Guinée.
«A notre fort étonnement, ce mardi matin, nous avons trouvé un dispositif impressionnant des forces de l’ordre, nous empêchant de faire valoir notre droit reconnu par la Constitution guinéenne. Alors que nous avons une pièce dument signée par les autorités compétentes nous autorisant à faire notre marche pacifique», explique-t-elle.
Au moment où nous quittions sur les lieux, les femmes se disaient déterminées à déposer leur plate-forme revendicative mardi, 19 avril 2016, au ministre de la Justice, Garde des Sceaux, Me Cheick Sako.
AGP