La Commission Provisoire de Réflexion sur la Réconciliation Nationale a procédé ce jeudi 09 février 2017 à Conakry à la présentation du rapport aux associations de victimes. L’événement à connu la présence des organisations de défense de droit de l’homme, les partenaires techniques ainsi d’autre personnes.
Selon la CPRN, les consultations nationales ont permis de recueillir l’avis de plus de 9 milles personnes y compris ceux de la diaspora.
Pour lui, l’enquête a portée sur trois thématiques à savoir les faits historiques de violence, des conflits en Guinée et leur incidence sur la cohésion sociale, le phénomène partisan et ethnique et les mécanismes de résolution des conflits.
Au terme de son travail, la CPRN à inviter le gouvernement à mettre en place une justice transitionnelle en vue de permettre aux guinéens de se réconcilier.
Malgré l’effort consenti par cette commission, des associations de victime ont émis des réserves. Ils regrettent le fait que ce rapport passe sous silence leur véritable préoccupation.
C’est la préoccupation d’un membre de l’association plus jamais d’agression en Guinée. « Nous avons émis des réserves qui à notre entendement n’ont pas été prises en compte par la commission provisoire de réflexion sur la réconciliation nationale. Il s’agit notamment de la reclassification des dossiers relatifs au contentieux franco-guinéen. Cette déclassifiassions est à notre avis est une condition indispensable pour la réconciliation. Ensuite nous pensons que la journée du 28 septembre ne pourrait être qu’une journée de gloire, une journée de fierté et non pas une journée de repentance. Affirme t-il.
A rappeler que c’est un document de trois cent pages qui passe en revue les enjeux et les défis liés au traitement de l’histoire douloureuse qu’a connue la Guinée. Et a fait savoir que c’est après sa rencontre avec Le professeur Alpha Condé chef de l’Etat Guinée du 29 juin 2016 à Conakry.
Aboubacar Sylla pour Africavision7.com