Après quelques temps d’accalmie, les coupeurs de route ont repris service dans la préfecture de Mamou et environs.
Dans la nuit du vendredi 01 Novembre 2019, aux environs de 21 heures (TU), un véhicule de transport en provenance de Dakar (Sénégal) pour Conakry, a été attaqué par des hommes armés de PMAK, à Bouliwel, une localité située à une trentaine de kilomètres du chef-lieu de la préfecture de Mamou sur la nationale Mamou-Dalaba.
Les passagers ont été dépouillés de leurs biens notamment de devises étrangères, des téléphones portables et d’autres objets de valeur.
Interrogé, Thierno Mamadou Kali Diallo, l’une des victimes a expliqué :
« Des motards nous ont pourchassé en tirant sur notre véhicule. Arrivé au niveau d’un virage à vive allure, notre véhicule s’est renversé. Les bandits nous ont fouillé pour retirer tout ce qu’on avait…
Des fortes sommes en FCFA et des téléphones. C’est ainsi qu’un véhicule de marque Toyota RAV 4 en provenance de Mamou est arrivé. Les assaillants l’ont stoppé et ils l’ont récupéré. Certains se sont embarqués dedans et les autres ont continué sur les motos vers Mamou. Après le départ des hommes armés, il y avait un jeune qu’on a pris à Pita, dont les bandits avaient épargné. Ce dernier s’est mis à nous proférer des injures toute la nuit. Ce matin, il a continué à nous menacer. J’ai dit aux autres passagers que j’ai des doutes sur ce jeune. Entretemps, on retrouve le téléphone du chauffeur dans sa poche et un cadenas attaché de gri-gri. Nous l’avons ligoté ».
Mamady Keita, le suspect âgé d’une trentaine d’années, avait tout le corps imbibé du gasoil ; il a rejeté toutes ces accusations. « J’ai quitté Dakar hier. Je ne suis pas associé aux bandits sinon, ils n’allaient pas me laisser ici. Pourquoi ils n’ont pas emporté mon argent, parce que je l’avais caché sous le siège du véhicule là où j’étais assis. J’ai vu un téléphone par terre après l’attaque, je l’ai pris peut être c’est l’erreur que j’ai commise. Toute la nuit, le gri-gri était là. Tout le monde l’a vu », a expliqué le suspect.
Aux dires de certains citoyens, les bandits ont été pourchassés par des forces de sécurité dans le centre-ville de Mamou où des tirs ont été entendus à côté de la maison des jeunes.
AGP