Aujourd’hui, ce phénomène de dégradation de l’environnement inquiète l’autorité en charge de l’environnement de la commune urbaine de Dalaba. Préoccupé de cette situation, elle sollicite une délimitation entre les domaines des particuliers et ceux appartenant à l’Etat.
Interrogé, le conseiller communal, chargé de la commission environnement et développement durable de la commune urbaine de Dalaba, Sékou Amadou Keïta a évoqué les raisons de la dégradation avancée de la flore dans cette localité.
Selon lui, les raisons de cette dégradation se résument en une exploitation intensive de l’environnement de la population par les constructions anarchiques. Car pour lui, le service de l’administration forestière ne joue pas pleinement son rôle. Il faut réglementer la gestion des terres parce que cette gestion ajoute-t-il est très compliquée au niveau de la commune urbaine.
Qu’à Dalaba, il ya deux grandes forêts. La forêt de Tangama, laissée par le colon fait 425 hectares, et celle de Tinka fait 450 hectares. Toutes ces deux forêts là sont aujourd’hui menacée par les constructions au niveau du bassin. Les côtes devraient être préservées de cette dégradation ou de ces différentes constructions.
Pour inverser la tendance, Sékou Amadou Keïta a dit ceci : « Au niveau de la commune, on avait pris des mesures avec le reboisement. Mais, à chaque fois qu’on plante des arbres, les propriétaires terriens viennent après vous, ils déterrent. Pour eux, la terre leur appartient. Pour sécuriser ces forêts, on a demandé de les délimiter avec des bornes d’une certaine qualité, pour que les gens sachent qu’à partir d’ici, ce n’est plus pour eux, mais c’est pour l’Etat. »
T-A