Le 26 janvier dernier, dans le maquis de Tamala, sous-préfecture de Kollet, préfecture de Télimélé, dans notre patrie Bingodougou, il était question du numéro d’un feuilleton très complexe. Et pour cause, depuis une semaine, un imam de la mosquée du coin est accusé d’avoir engrossé une petite fille.
Le présumé accusé ne semble pas reconnaître la charge mise à son compte. Alors, une interminable dispute s’engage entre les parties. Les parents de la fille tiennent mordicus à ce que le religieux homme proche de Dieu reconnaisse vaille que vaille la paternité de la grossesse dont il est accusé.
D’ailleurs, les accusateurs argumentent: ‘’Une simple reconnaissance de sa gestation pourrait éviter à son futur enfant, le déshonneur. Mieux, pourrait faire baisser la colère des parents de la fille’’.
Propos qui ne parviennent toujours pas à convaincre le sacro-saint. Hélas! Prévoyant ce qui pourrait advenir dans l’acceptation de ladite grossesse, l’imam crie sous tous les toits de la cité son innocence en contestant la grossesse dont ils veulent le faire avouer la paternité. Mais, dans tout çà là, quel rôle a joué la section préfectorale des affaires religieuses pour calmer les esprits.
Quand des citoyens, par des gestes flous ou d ‘intimidation et conciliation, veulent convaincre un homme proche de Dieu à accepter quelque chose dont il n’est nullement l’auteur. Ou bien nourrissent-ils des préjugés contre l’imam pour pouvoir l’indexer comme auteur de l’acte ? Un jour viendra où ça va se savoir.
S.K, dans Bingo
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