Fin ce mercredi 8 octobre des travaux du Chef de la mission des Nations Unies pour la riposte d’urgence de l’épidémie d’Ebola en Guinée. Anthony Banbury a clos ses 48 heures de travaux en Guinée par une conférence de presse qu’il a animée au siège de la maison commune du Système des Nations à Coléyah. Pour l’expert onusien, Ebola mérite l’attention particulière de tous les acteurs.
Venu s’enquérir de l’état de l’épidémie Ebola en Guinée, le Chef de la mission des Nations Unies pour la riposte d’urgence à cette maladie regrette la proportion inquiétante que Cette épidémie a prise dans la sous-région. Pour Anthony Banbury, pourtant, « les différentes épidémies qui ont été enregistrées en Afrique auparavant, y compris Ebola ont été contrées avec des moyens tradi-praticiens. Mais tragiquement, cela n’a pas été cette fois-ci le cas pour cette épidémie. Il ne s’agit donc pas d’une crise sanitaire mais d’une crise multi dimensionnelle qui requiert une bonne gestion sur tous les plans dans les pays les plus touchés ».
Pour le Chef de la mission des Nations Unies pour la riposte d’urgence à cette maladie, la crise d’Ebola nécessite une attention particulière de tous les acteurs pour la bouter en Afrique.
Même si pour Anthony Banbury chacun, à tous les niveaux fait de son mieux pour l’éradication de cette épidémie, selon lui, les chefs d’Etat particulièrement doivent être les véritables locomotives pour donner la direction qu’il faut pour bouter cette épidémie. « Et le système des nations unies est présent pour soutenir leurs efforts ».
Le financement n’est pas suffisant pour s’attaquer à cette crise. Il faut donc une synergie de leadership de la part des gouvernements, plus une capacité de gestion de la crise, ainsi qu’un soutien très fort et coordonné de la gestion de cette Epidémie, a conclu M. Anthony Banbury.
Barry Alimou