Jean Ping, déclaré perdant lors de la dernière élection présidentielle du 27 Août par la cour constitutionnelle gabonaise, ne reconnait toujours pas sa défaite et révèle au monde sa nouvelle stratégie pour s’opposer au régime d’Ali Bongo.
« l’opposant qu’il est, ne reconnait pas la victoire d’Ali Bongo« , indique nos confrères de RFI dans le journal Afrique de 11h30 GMT. Jean Ping a même publié un tweet dans lequel il appelle à la création d’une résistance au régime d’Ali Bongo.
J’appelle à la création d’un Conseil Gabonais de la Résistance (CGR) aux USA et en UE opposé au régime illégitime d’Ali Bongo #5
Selon le journaliste de RFI, Sebastien Lemaïtre, Jean Ping précise que ses actions seront coordonnées et disciplinées. « Les actions de l’opposition s’organiseront à plusieurs niveaux: d’abord avec la création d’une structure unique appelée le conseil national de la résistance qui rassemblera tous ceux des gabonais qui sont favorables à l’alternance, ensuite il va mutualiser les contacts, sensibiliser et mobiliser à plusieurs niveaux« .
Dans la suite du communiqué, il est écrit, « la résistance sera organisée à l’assemblée Nationale, au Sénat, dans les conseils municipaux ou généraux, mais aussi à l’étranger, à la commission et au parlement Européen, au parlement Allemand, au congrès américain, à la commission des droits de l’Homme de l’ONU, à la cour pénale internationale, une partie de l’opposition visera à faire sanctionner le pouvoir en place, suite aux violences post-électorales. Jean Ping promet de saisir Amnisty International et d’autres organisations internationales pour la défense des droits de l’Homme, pour des arrestations arbitraires, des exactions, d’assassinat etc »
L’on se souvient que Jean Ping avait déjà lancé un premier appel à la grève, jeudi 06 Octobre 2016. Il était en effet demandé aux Gabonais par Jean Ping de rester chez eux, en hommage aux victimes de la crise post-électorale. Si l’opposition se dit satisfaite de cette action, le gouvernement a plutôt parlé d’un échec.
Une requête a déjà été déposée par Ali Bongo à la CPI (Cour Pénale Internationale) contre Jean Ping pour incitation au génocide, crime contre l’humanité, un crime commis selon eux sur un individu retrouvé ligoté dans le Quartier général de Jean Ping.
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