Ce sont les résultats d’un travail qui a débuté au mois de janvier dernier qui ont été présentés par le ministre de la fonction publique, de la reforme de l’Etat et de la modernisation de l’administration. L’opération qui vise à doter la Guinée d’un fichier administratif moderne et fiable s’est déroulée sur trois phases.
La première dénommée phase de recensement s’est déroulée de janvier à avril 2014. Sur 101.659 fonctionnaires à recenser, 92.905 ont répondu présent au cours du processus soit un écart de 8.754.
Cette phase a été suivie de celle de l’enrôlement. Sur les 92.905, seulement 570 se sont fait enrôler soit un écart de 2.335 personnes. Selon les statistiques du département de la fonction publique, il reste 11. 089 employés de l’Etat qui doivent être recensés avant la publication des résultats définitifs prévus au mois de décembre prochain.
A en croire le ministre Kourouma, des dispositions sont prises pour permettre à ce groupe de passer à l’opération.
Cette phase de rattrapage débutera au mois d’octobre. Mais tous ceux qui ne se présenteront pas précise-t-il, seront définitivement radiés de l fonction publique. Pour Sekou Kourouma, des mesures sont envisagée pour la vérification des chiffres obtenus. Parmi elles (mesures), le devirement des salaires pour une période de 3 mois au moins. Les personnes non enrôlées, leur salaire du mois de septembre pour l’obtenir, elles devront d’abord se présenter devant la commission constituée à cet effet.
Au cours du processus de recensement, 277 cas de doublon ont été décelés. Des cas fictifs également détectés.
Abou Bakr