L’élection pour la présidence de la FIFA qui se tiendra le 29 mai prochain à Zurich a pris une autre dimension, jeudi, avec le retrait de deux des quatre candidats : Luis Figo et Michael van Praag. Un à un, les candidats se désistent.
Après David Ginola, qui n’avait pas obtenu les parrainages nécessaires fin janvier, la journée de jeudi a vu deux autres concurrents se retirer de la prochaine élection pour la présidence de la FIFA qui se tiendra le 29 mai prochaine à Zurich. Figo qualifie l’élection « d’anormale » « C’est un plébiscite pour la livraison du pouvoir absolu à une seule personne, quelque chose que je refuse de cautionner « , les mots sont forts et sont signés Luis Figo, jeudi, dans un communiqué sur son compte Facebook.
Le Portugals, en campagne depuis le début de l’année, lâche prise à un peu plus d’une semaine du scrutin. « Le déroulement de cette élection était anormale. Et parce que ça ne l’est pas, ne comptez pas sur moi ». Sans donner vraiment de détail, l’ancien joueur du Real Madrid n’estime plus avoir les armes pour mener son projet à bien. Depuis quelques jours, plusieurs quotidiens étrangers avançaient la thèse d’un regroupement des trois candidats (Figo, van Praag, Ali al Hussein) pour tenter de barrer la route à Sepp Blatter. Une théorie que n’a pas confirmé le Portugais.
Au contraire de Michael van Praag qui avait, un peu plus tôt dans la journée, annoncé son intention de renoncer à participer à l’élection. « Après de nombreuses délibérations et des réflexions avec les différentes personnes impliquées, Michael van Praag a décidé de retirer sa candidature pour devenir le prochain président de la Fifa et de joindre ses forces au candidat Prince Ali al Hussein », a-t-il expliqué dans un communiqué. Le 29 mai prochain, ce seront donc ce même Prince Ali al Hussein et Sepp Blatter qui se disputeront le trône.
senego