Ce mardi 14 juillet 2020 à Conakry, l’Association Guinéenne des Tenanciers des Bars, Motels et Night-clubs en Guinée (AGT) a organisé une conférence de presse pour se prononcer sur les difficultés auxquelles ils sont confrontés dans cette période d’état d’urgence sanitaire et les bavures policière dont ils sont régulièrement victimes.
le président de l’AGT, Vany Sacko a dans son intervention affirmé que les membres de l’AGT sont confrontés a beaucoup de difficulté qui ne font que croitre au fur et à mesure que les jours et les semaines s’écoulent dans cette période sensible de Covid-19. Pour lui, beaucoup d’investissements et d’emplois sont menacés.
Plus loin, M. Vany Sacko a dénoncé ceci : « En effet la majeure partie des espaces que nous utilisons pour nos activités sont loués imaginez 4 mois sans aucune activité et sans aucune entrée d’argent alors que nous continuons à payer nos loyers pour éviter une éventuelle expulsion qui est inévitable si nous nous acquittons pas de nos obligations auprès de nos différents bailleurs. Voilà une de nos préoccupations majeures car chaque bar ou chaque night-club qui ferme c’est un rêve de réussite qui se brise.
C’est aussi le lieu d’attirer l’attention des autorités sur les tracasseries des forces de l’ordre que nous subissons au quotidien, nos employés et nos clients ne sont pas épargnés non plus. C’était déjà fréquent avant cette période de Covid-19 et malheureusement cela perdure toujours malgré tous nos efforts et nos cries de cœur ».
A l’occasion, le porte-parole de l’AGT a lancé un appel aux autorités de pencher à l’AGT car la situation du secteur devient de plus en plus préoccupantes. Aussi, sollicité la réouverture dudit secteur même si elle doit être partielle pour l’instant pendant qu’ils continueront à respecter les mesures sanitaires nécessaires et adéquates pour préserver la santé de leurs employés et celle de leurs clients. Il a également sollicité une assistance financière de la part de l’état pour redémarrer leurs activités au moment venu et sauver ceux d’entre eux qui sont menacés de fermetures.
Abou Bakr Sidiki pour Africavision7.com
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