Hier samedi 25 mars 2017, s’est tenue à la Bleuezone de Kaloum, la première édition de la journée de réflexion sur la jeunesse africaine. Placée sous le thème: » L’impact de l’investissement, de l’industrialisation, de la formation et de l’immigration sur la croissance économique et l’employabilités jeunes en Afrique », a enregistré la participation de plusieurs panelistes. Notamment : Kadija Bah, responsable des Bluezones, Mme Camara Fatoumata, chef cabinet du ministère de l’Enseignement supérieur et Houseiny Damba, directeur national de la jeunesse et de l’éducation des jeunes.
A l’ouverture, le président de la plateforme nationale des jeunes ambassadeurs (PNJA), M.Ibrahima Tenemba Kourouma a noté que cette journée s’inscrit en droite ligne à la recherche d’une piste de solution pour mettre fin à la problématique de l’emploi-jeune en Guinée et pour l’Afrique toute entière voire le monde. « Les réflexions et recommandations issues de cette journée permettront d’envisager des perspectives nouvelles à la Plateforme nationale des jeunes ambassadeurs et à la jeunesse guinéenne pour l’essor dynamique des activités, le tout empreint d’un solide esprit d’entreprenariat et de partenariat », explique-t-il.
Poursuivant, il estime que la plate-forme nationale des jeunes ambassadeurs, ambitionne être le point focal du réseau des ONG et association en République de Guinée.
De son côté, Kadija Bah, responsable des Bluezones abordant la portée de cette rencontre estime que les jeunes doivent assumer leur responsabilités. « Je refuse de dire comme l’autre à échouer, moi aussi je vais aussi échouer. L’Etat doit trouver de modèle. Parce qu’aujourd’hui, il est en train de faciliter aux gens. Il suffit d’être membre d’un parti politique et faire le bouquant, avoir son tonton ou son grand pour changer la situation. Il faut un modèle du citoyen guinéen qu’il faut revoir. C’est le moment de trouver des bons modèles et non des arrivistes», estime-t-elle.
Pour Houseiny Damba, directeur national de la Jeunesse et de l’éducation des jeunes, la Guinée dans un régime libéral où tout repose sur la compétence, la bonne qualification. « Le secteur privé n’est pas un mécénat. C’est le domaine où les principes reposent sur les gains. Pour cela, il a besoin des ressources qualifiées. L’amélioration de l’employabilité des jeunes est aussi un mécanisme qui ouvre des voies à leurs insertions. La formation n’est pas à négliger pour offrir aux jeunes des opportunités d’accès à l’emploi », soutient-il.
Oumar Bowal Diallo