En marge des travaux du Forum sur les énergies renouvelables, le Président de la République, le Pr. Alpha Condé, la vice-première ministre de la Namibie, Netumbo Nandi-Nadatwat, le directeur général de la Coopération internationale et du développement de la Commission de l’Union européenne, Stefano Manservisi, et plusieurs partenaires du secteur des mines et de l’énergie ont visité les barrages hydroélectriques de Souapiti et de Kaléta à Dubréka, ce mercredi,12 juin 2019.
En faisant venir les partenaires sur ces deux sites, le Président Alpha Condé, coordinateur des énergies renouvelables pour l’Afrique, a voulu une fois encore rassurer que l’électrification du continent est possible à travers les potentialités énergétiques que possède non seulement la Guinée, mais aussi les autres pays africains.
La cité du barrage hydro-électrique de Souapiti a été la première étape de la visite de la délégation. Ici, à travers une projection vidéo, le directeur général dudit projet, Amara Camara, a fait un aperçu général sur l’évolution des travaux. Le barrage hydro-électrique de Souapiti en chantier, a une capacité de 450 MW. Plus grand barrage jamais réalisé en Guinée, Souapiti a atteint un niveau d’exécution de 95% et selon les techniciens, les travaux finiront en 2020.
Après la cité, le Président Alpha Condé et sa suite ont eu droit à une visite guidée du barrage de Souapiti et ensuite de Kaléta qui est en exploitation avec une capacité de 240 MW.
A l’issue de cette visite, la vice-première ministre de la Namibie Netumbo Nandi-Nadatwat s’est dit impressionnée du volume des travaux réalisés : « Je suis très impressionnée parce que le gap énergétique en Afrique est très important. Et réduire ce gap, c’est dans l’agenda de l’AERI. Je suis aussi impressionnée, parce que l’énergie qui va être produite ici ne sera pas seulement pour la Guinée, mais pour toute l’Afrique. Il faut voir ici que ce qui va être produit va être exporté ailleurs en Afrique. Maintenant, je comprends mieux pourquoi le Président Alpha Condé est vraiment le champion pour l’énergie en Afrique en général. Nous sommes rassurés de son leadership pour le continent. Ce qui me marque aussi, c’est du côté du transfert de compétences. Quand le travail a commencé, il y avait beaucoup plus d’employés étrangers que guinéens. Aujourd’hui, on est dans une transformation, il y a plus d’employés guinéens qu’étrangers. Je sais que lorsque je déciderai de construire en Namibie, je n’irai pas chercher l’expertise en Chine, mais en Guinée ».
De son côté, le directeur général de la Coopération et du développement de la Commission de l’Union européenne, Stefano Manservisi, a indiqué que ces réalisations constituent déjà un bon partenariat entre l’Afrique et son institution : « Comme je suis là pour les énergies renouvelables et le conseil d’administration de l’AREI, c’est une visite logique de ce que la Guinée est en train de faire dans sa contribution pour les énergies renouvelables pour elle-même et pour l’Afrique. C’est un projet extrêmement utile. Le deuxième point est que c’est un projet sino-guinéen et européen. Parce qu’une bonne partie de l’électricité qui sera produite ici sera vendue dans une partie de l’Afrique à travers une dorsale de transmission qui sera financée par l’Union européenne. C’est un projet sur lequel on peut développer un futur de coopération utile ».
Pour sa part, le coordinateur général de la Société minière de Boké, M. Sun, dira que ce projet énergétique est un atout pour les sociétés minières qui utilisent beaucoup d’électricité : « C’est un projet impressionnant. Résoudre un problème d’électricité n’est pas facile. Le développement d’un tel projet est un atout pour toutes les sociétés minières ».
Le Bureau de Presse de la Présidence