« Soixantenaire quels enjeux économiques sur la situation de l’éducation en Guinée pour l’employabilité jeunes » : est le thème de la conférence-débat interuniversitaire organisée par la Plateforme Nationale des jeunes Ambassadeurs(PNDJA). Ce vendredi, 16 novembre, c’est la salle des fêtes de l’Université Gamal Abdel Nasser de Conakry qui a servi de cadre aux étudiants des Universités privées et publiques de Conakry et autres diplômés. Docteur Ousmane Doré, directeur général du Bureau régional de développement (BAD) et parrain national de PNDJA était le conférencier.
Situant le contexte, Ibrahima Tenèmba Kourouma, le coordinateur national de la Plateforme Nationale des jeunes Ambassadeurs(PNDJA) a fait savoir, la force repose sur un seul effet, celui de la jeunesse organisée autour d’un idéal avant d’ajouter que :« l’Etat providence n’est plus d’actualité. Les grands projets sont devenus rares et par ricochet. C’est pourquoi, les programmes d’agissements structurels, dans leur mise en œuvre ont recentré le rôle de l’Etat pour que les autres fonctions non régaliennes soient assumées essentiellement par d’autres acteurs qui sont les organisations de jeunesses et de femmes ».
Pour sa part, le conférencier, Ousmane Doré, le directeur général du Bureau régional de développement (BAD) et parrain national de la Plateforme Nationale des jeunes Ambassadeurs(PNDJA) a rappelé, les solutions à la question de chômage des jeunes particulièrement en Afrique, interpellent tous les décideurs publics et aussi les institutions comme la Banque Africaine de développement (BAD). « S’Il n’y a pas d’emplois dans une économie, il y’aura de chômages. Il faut faire en sorte que les croissances qui sont plus de 100% pendant ces dernières années qu’elles soient inclusives. C’est-à-dire la structure de l’économie doit être transformée pour lui permettre de générer des croissances à fort de potentiels d’emplois.
Dans un marché de travail qui se transforme avec les nouvelles technologies de l’information, les économies de savoir, … Il est important qu’on fasse une certaine rétrospective sur le système éducatif».
Sur le déroulement de la conférence, Docteur Doré a noté que la question a été aussi pour dire que la problématique pour être aujourd’hui prêt pour un marché de travail nécessité pas seulement les diplômes mais ces jeunes puissent aller dans ce monde avec un esprit de créativité, une notion d’entreprenariat qui peut les amener eux aussi à créer des niches d’opportunités pour mettre en valeurs les connaissances qu’ils ont acquises dans les universités. « Au niveau du secteur public, il faut changer le curriculum. L’école c’est pour former des cadres, des individus qui vont participer à la transformation de l’économie et de la Nation. Il faudrait que les curriculums soient adoptés », a-t-il recommandé.
Oumar Bowal Diallo