Comme le dirait l’autre qui veut voyager ménage sa monture ! Et notre Syli national n’a pas respecté cette règle. Engagé dans les éliminatoires de la CAN Gabon 2017, il a été humilié par une modeste formation du Swaziland 1-2, dans son premier match ce samedi 12 juin 2015 au stade Mohamed 5 de Casablanca. Mauvaise entame pour le nouvel entraîneur Luiz Fernandez et ses poulains. Bien des gens pensent même que c’est une défaite foutaise car pour eux le Swaziland est une équipe de dernière zone sur le continent et voir même dans le monde.
Ce qu’on a vu pendant les 90 minutes, n’est que le prolongement du match amical joué et perdu le 6 juin dernier en France contre le Tchad. Le Syli a été méconnaissable du début à la fin. A un moment donné il ressemblait même à une formation sans âme et ne manque d’inspiration. On ne savait pas qui faisait quoi dans le jeu. Aucune action de jeu digne de nom construite. Des attaquants maladroits et un couple défensif axial composé du nouveau capitaine Florentin Pogba et Zayatte Kami lui ne joue même pas dans son club pas à la hauteur. Peut-être l’une des rares actions construites lui a permis de marquer son unique but grâce à François Kamano (72è mn). Et, il faut noter que le Syli a été mené à deux reprises dans la partie. De mémoire de journaliste, je ne crois pas si le Swaziland avait gagné un match des éliminatoires avant d’affronter le Syli. C’est pour dire que le football guinéen à travers son équipe nationale senior va mal, très mal. Dans un autre côté, on l’avait dit que le Syli était en danger après le recrutement en catimini de Luiz Fernandez par la Féguifoot de Salifou Camara et sa bande qui n’ont qu’un seul souci, remplir leurs poches, et c’est tout. Donc, cette défaite était prévisible et bien préparée. On ne peut pas comprendre qu’un entraîneur qui été recruté dis-je, dans les conditions anormales se fixe directement pour objectif la guerre contre certains joueurs cadres du Syli qui ont décidé de bouder la sélection sans qu’il ne connaisse la quintessence de leurs défections. Luis Fernandez qui n’a pas entraîné depuis 2011, qui a un travail de consultant dans une radio privée en France plus important avait oublié qu’un entraîneur est un éducateur, un rassembleur et surtout le père des joueurs. En tout cas, à cette allure, si l’Etat ne se lève et va à l’affront contre le président Salifou et sa bande qui gèrent la Féguifoot comme leur royaume, le football guinéen va dégringoler davantage. Le Syli battu dans cette première journée, peut se rattraper lors des prochaines journées si toute fois l’entraîneur Luis Fernandez revient sur décision de suspension des joueurs et que tout soit nettoyé autour de l’équipe. Ainsi soit-il !