Les leaders politiques guinéens, regroupés au sein du bloc de l’opposition républicaine, exigent la tenue des élections locales à la base, au plus tard le 31 mars de l’année 2015, a déclaré mardi le porte-parole du bloc, Aboubacar Sylla, au cours d’une conférence de presse.
« Le mandat des anciens élus locaux ayant expiré, nous exigeons le renouvellement de toutes les structures de gestion des nos collectivités à la base », a expliqué M. Sylla.
Le calendrier électoral prévoyait les élections locales en 2014 et celles présidentielles en 2015.
Aboubacar Sylla a aussi souligné la nécessité d’engager une restructuration de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) qui, selon lui, n’incarne plus les réalités du paysage politique guinéen.
Il a reproché à la CENI l’inefficacité et sa prise de position en faveur du parti au pouvoir le RPG Arc-en-ciel.
Il a aussi fustigé l’incompétence de la CENI à produire un fichier électoral digne de nom et à établir une cartographie électorale pouvant donner une vision claire des électeurs guinéens à travers tout le pays.
Ce bloc d’opposition a en outre déploré que les institutions de la république, comme la Cour constitutionnelle, la Haute autorité de la communication, la Cour des comptes et l’institution indépendante des droits de l’homme, ne sont pas mises en place pour équilibre le fonctionnement de l’Etat.
Xinhua