Les journalistes de la chaîne qatarie Al-Jazeera, le Canadien Mohamed Fahmy, l’Egyptien Baher Mohamed ainsi que de l’Australien Peter Greste, accusés de soutien aux Frères musulmans, ont été remis en liberté, ce jeudi, par un un tribunal égyptien.
Les journalistes de la chaîne qatarie Al-Jazeera, le Canadien Mohamed Fahmy, l’Egyptien Baher Mohamed ainsi que de l’Australien Peter Greste, accusés de soutien aux Frères musulmans, sont enfin libres. Un tribunal égyptien chargé de rejuger des journalistes emprisonnés en Egypte a ordonné, en effet, ce jeudi 12 février 2015, leur remise en liberté. Toutefois, le tribunal a également ordonné ce jeudi matin lors de l’audience que le journaliste canadien Mohamed Fahmy soit libéré en échange d’une caution de 250 000 livres égyptiennes (environ 29 000 euros), tandis que son collègue égyptien Baher Mohamed a été remis en liberté.
Soulignons que Mohamed Fahmy, et Baher Mohamed ont comparu en l’absence de l’Australien Peter Greste, qui est déjà rentré chez lui après avoir été expulsé par un décret présidentielautorisant l’expulsion des étrangers condamnés ou en instance de jugement.
Après une première condamnation de sept à dix ans de prison, en juin 2014, pour diffusion de « fausses informations », qui a suscité un tollé à international, les journalistes de la chaîne qatarie ont comparu de nouveau, ce jeudi matin, devant le tribunal. Lors du premier procès, Mohamed Fahmy et Mohamed Baher avaient, eux, été reconnus coupables d’appartenance à une organisation terroriste, en référence au Frères musulmans.
La Cour de Cassation qui avait notamment annulé ces condamnations, en juin dernier, a expliqué que l’une des raisons pour lesquelles elle avait ordonné un nouveau procès était que ce jugement avait été prononcé sans preuves à l’appui pour ce chef d’accusation spécifique.
Afrik.com