Certains élèves étant admis au baccalauréat unique session 2018 en république de Guinée ne méritent pas en réalité d’être des bacheliers puisque des téléphones de tout genre ont été introduits dans les salles des examens dans lesquels se trouvaient les traités des sujets, d’autres surveillants ont demandé même aux élèves de donner chacun cinq mille francs guinéens dans certains centres d’examen afin de les laisser se communiquer librement sans gêne.
En effet, le système éducatif en république de Guinée se dégrade d’année en année et les cadres du système éducatif sont entièrement responsables, car ils savent pertinemment les maux qui assaillent l’école guinéenne et tardent de prendre les mesures correctives qui s’imposent puisque ces maux datent depuis des lustres et cela affecte dangereusement le système puis engendre assez d’impasse aux étudiants sortants des différentes universités guinéennes aussi bien en Guinée qu’à l’international, car leur employabilité pose assez de dilemme à cause de la bassesse de niveau.
En d’autres termes, le problème d’éducation est vraiment majeur dans un pays puisque tout développement repose sur l’éducation et la formation de qualité, on ne peut pas parler de l’innovation d’un peuple, sans parler au préalable de l’éducation.
Par voie de conséquence, constatant que les niveaux de nos élèves laissent à désirer, je suggère aux autorités en charge du système éducatif l’instauration des cours de grammaire et vocabulaire au lycée, la création des clubs littéraires, les bibliothèques et salles de lecture, puis le recrutement des professeurs susceptibles de bien former est indispensable voire nécessaire, sinon on va continuer de former des faiblards d’année en année.
Ismaël Coumbassa Gestionnaire en ressources humaines
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