Les épreuves d’hostilité aux agents de santé dans les quartiers de Conakry deviennent contagieuses. Après l’exhumation d’un mort d’Ebola au cimetière de Wanindara dans la commune de Ratoma, ce sont les jeunes très remontés de Yimbaya dans Matoto qui s’opposent construction dans leur quartier d’un centre de traitement.
C’est un projet financé par les Etats-Unis d’Amérique à travers son Ambassade de Conakry et ce centre devait être construit tout près du marché et du stade de yimbaya
‘‘On ne veut pas d’Ebola’’. ‘‘Allez ailleurs’’. ‘‘Nous n’accepterons jamais Ebola dans notre stade’’. Ce sont là quelques termes lancé par les protestataires.
Dans la foulée, le gouverneur de la ville de Conakry Soriba Sorel Camara tente de calmer les ardeurs des manifestants. Il a annoncé l’annulation de la pose de la première pierre. Mais rien de tout cela n’a pu calmer les nerfs et les jeunes sont plus que jamais déterminés à empêcher cette opération d’installation du centre de traitement d’Ebola dans leur quartier.
Face à cette insistance des protestataires la délégation composée de notamment de l’ambassadeur Alexander Laskaris des Etats-Unis, Bertrand Cochery de la France et plusieurs autres partenaires impliqués dans la riposte à Ebola ont rebroussé chemin.
TG