Le président de la Banque mondiale, Jim Yong Kim, a souhaité la mise en place d’un accord international permettant de mettre à disposition de l’argent pour faire face aux épidémies comme Ebola, dans une interview au journal allemand Handelsblatt.
« Nous avons besoin d’un accord global, mis en place à travers la Banque mondiale ou une autre institution, et qui garantisse la mise à disposition de moyens financiers dans le cas de pandémies graves », a expliqué Jim Yong Kim au quotidien économique.
« Je considère comme un devoir moral d’instaurer ce projet pendant mon mandat », a souligné Jim Yong Kim, médecin de formation et spécialisé dans les maladies infectieuses, arrivé à la tête de la Banque mondiale en 2012.
Le principe serait que « les pays riches s’engagent à verser plus, les pauvres à moins mais (que) tous participent ». Ces contributions étant garanties, « tu ne verses rien jusqu’au moment où le fonds devient un besoin urgent ».
« Tu acceptes volontiers les coûts car l’argent est destiné à éviter quelque chose de catastrophique », souligne M. Kim.
L’épidémie d’Ebola, qui s’est déclarée en décembre 2013 dans le sud de la Guinée, a fait 5.177 morts sur 14.413 cas enregistrés dans huit pays, selon le dernier bilan de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) arrêté au 11 novembre.
AFP