Le cap des 10 000 morts de l’épidémie Ebola a été franchi, a indiqué jeudi l’Organisation mondiale de la santé (OMS), alors que cette dernière avait annoncé des améliorations dans les pays les plus touchés.
Ebola continue de tuer. Le cap des 10 000 morts de l’épidémie qui sévit en Afrique de l’ouest a été franchi, a annoncé jeudi l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Le virus est visiblement loin d’avoir dit son dernier mot alors que l’OMS avait récemment annoncé des améliorations dans les pays touchés, redonnant à beaucoup de l’espoir. En tout 24 350 personnes ont été affectées par cette épidémie, selon ce dernier bilan de l’OMS.
Ebola résiste toujours en Guinée, au Sierra Leone, et au Liberia. L’épidémie est apparu en janvier 2014 en Guinée, dans le sud du pays. Depuis il s’est rapidement propagé. Le Nigeria avait également été touché mais a rapidement pu mettre fin à l’épidémie. De même pour le Sénégal qui avait eu à faire un seul cas, qui a vite été guéri, après avoir été mis en soin intensifs. Le Mali aussi n’avait pas été épargné mais s’est finalement débarassé de l’épidémie.
Au délà de la santé, Ebola met à mal les économies des pays touchés, a prévenu le Banque africaine de Développement. Lorsque les pays de la sous-région ont fermé leur frontières avec la Guinée, la Sierra Leone et le Liberia, elle avait appelé à les rouvrir pour ne pas perturber l’économie de ces pays. Même l’Union africaine avait appelé à ne pas prendre une telle mesure, nuisible pour les pays touchés.
Le virus Ebola laisse peu de chance de survie à ceux qui y sont confrontés. Identifié pour la première fois en 1976, il tue entre 50 à 90% parmi les malades concernés. Il déclenche des fièvres, hémorragies internes, vomissements, et diarrhées. Officiellement il n’existe aucun traitement, ni vaccin, pour soigner les malades même si les propositions de traitement se sont multipliés depuis l’apparition de l’épidémie.