Trente-cinq nouveaux cas d’Ebola ont été recensés la semaine dernière en Sierra Leone et en Guinée, a indiqué mardi l’Organisation mondiale de la santé (OMS) qui met en garde contre le risque de propagation du virus.
Les nouveaux cas sont quatre fois plus nombreux que la semaine précédente, a précisé le coordinateur de la lutte contre Ebola à l’OMS, le Canadien Bruce Aylward.
Il a prévenu que « le virus ne disparaîtra pas facilement mais demande un effort extraordinaire » pour mettre fin à l’épidémie qui a fait plus de 11.000 morts en plus d’un an essentiellement en Guinée, Sierra Leone et au Liberia. M. Aylward a estimé que le combat contre la maladie sera plus difficile avec le début de la saison des pluies dans la région, surtout en Guinée qui est la plus affectée.
L’OMS estime qu’il sera possible d’en finir avec l’épidémie d’Ebola d’ici à six mois, en prévenant contre tout « triomphalisme prématuré » dans la lutte contre la maladie dévastatrice.
Pour M. Aylward, les risques de transmission en dehors d’Afrique sont encore bien réels « bien qu’ils aient diminué du fait qu’il y a moins de virus en circulation et que nous connaissons presque toutes les chaînes de transmission ».
L’agence de l’ONU vient d’annoncer officiellement la fin de la maladie au Liberia, tout en appelant à observer la vigilance en raison de la présence du virus en Guinée et en Sierra Leone voisines.
L’épidémie, la plus grave depuis l’identification du virus en Afrique centrale en 1976, a fait quelque 11.000 morts sur un total de plus de 26.000 cas recensés, selon les derniers chiffres de l’organisation.
Le virus Ebola se transmet par contact direct avec le sang, les liquides biologiques ou les tissus de personnes ou d’animaux infectés. Il laisse peu de chances de survie, soit en moyenne 47 pc pour l’épidémie actuelle.
Atlasinfo