Les affaires des drames survenus à la plage de Lambandji en début d’année et celle du 29 juillet 2014 à Rogbané (en haute banlieue de la capitale Conakry) restent pendantes devant les juridictions du pays.
Pour le dernier en date, les présumés responsables ont été auditionnés ce mercredi 6 août au tribunal de 1ère instance de Dixinn, puis déférés à la Maison centrale de Conakry. Il s’agit du Directeur général de l’agence guinéenne de spectacles, Malik Kébé, d’un membre de la structure organisatrice du concert, Abdoulaye M’baye et les gérants de la plage.
Depuis le drame de la plage de Taouyah,deux procédures d’enquête ont été enclenchées pour situer les responsabilités de chacun. Ces enquêtes ont été menées par le commissariat central de Kipé de l’escadron mobile de la gendarmerie de Matam puis la direction de la police judiciaire. Ce qui a permis au parquet du tribunal de première instance de Dixinn d’ouvrir une information judiciaire sur ce dossier.
Homicide involontaire, complicité et abstention délictueuse sont les trois chefs d’inculpation reprochés aux personnes interpellées.
Pour le moment, l’affaire est confiée à un pool de juges composé de 2 magistrats. Au parquet de Dixinn, on nous a fait savoir que parmi les 33 victimes de Taouya, 2 sont mortes suite à un traumatisme et les autres d’asphyxie.
Bien que l’avocat des prévenus dénonce la violation de quelques règles de procédure, il porte tout de même confiance au pool des juges charge du dossier.
Dans ce même ordre d’idées, plusieurs personnes pensent que si l’Etat avait identifié les coupables du drame de Lambandji, celui de Rogbané aurait été évité.
Ces propos ont poussés le porte-parole de la police nationale de dégager la responsabilité des ses agents. Boubacar Kassé, dit avoir transmis ce rapport à qui de droit depuis le mois de janvier dernier.
Une chose que la parquet de Dixinn confirme. Mais, il se dit confronté à des difficultés pour faire la lumière dans ce dossier. Parmi ces difficultés, aucun parent de victimes n’a saisie le tribunal à la date du jour et les corps avaient été restitués sans être identifiés et soumis à l’autopsie a conclu un magistrat du parquet du tribunal de Conakry.
Alpha B