En 2015, 12 journalistes ont été tués en Afrique, rapporte Reporters sans frontières dans son bilan annuel présenté ce matin. Le Moyen-Orient figure comme la zone la plus meurtrière au monde. La France occupe la troisième place, en raison de l’attaque contre Charlie Hebdo en janvier.
Le Moyen-Orient, zone la plus meurtrière pour les journalistes
Au total, 110 journalistes ont été tués dans le monde en 2015, d’après le bilan annuel de Reporters sans frontières publié le 29 décembre.
Le Moyen-Orient figure comme la zone la plus meurtrière pour les journalistes, avec l’Irak, la Syrie et le Yémen dans le peloton de tête : parmi les journalistes morts sur le terrain, plus d’un sur quatre l’a été dans l’un de ces trois pays. C’est également là que le risque d’enlèvement et de prise d’otage est le plus élevé (49 des 54 journalistes pris en otage en 2015 l’ont été dans cette zone).
De façon inédite pour un pays qui n’est pas en guerre, la France occupe la troisième place du classement, ex-aequo avec le Yémen, en raison des huit journalistes tués lors de l’attaque contre Charlie Hebdo en janvier.
Soudan du Sud, premier pays africain du macabre classement
Cette année, 12 journalistes ont été tués en Afrique, qu’ils aient été victimes d’un assassinat ciblé ou bien tués dans l’exercice de leur métier. En 2014, ils étaient neuf à avoir trouvé la mort dans le cadre de leur travail. Ce bilan 2015 ne tient pas compte de la mort de cinq autres journalistes sur le sol africain, car il est impossible d’établir de lien direct entre leur décès et leur profession.
Le Soudan du Sud, plongé dans la guerre civile depuis deux ans, occupe la triste première place du classement des pays africains, avec six journalistes tués.