C’est dans une émission de la place que le ministre de l’Agriculture et de l’élevage Mamoudou Nagnalen Barry s’est exprimé sur la question qui fait chronique actuellement dans la cité par rapport au détournement de la somme de 13 milliards de GNF au niveau du Génie Rural, et la situation de la grippe aviaire dans les fermes.
Dans sa communication, le ministre de l’Agriculture et de l’élevage, Nagnalen Barry, s’est dit très satisfait de prendre part à cette émission pour parler de toutes ces questions.
« Il faut des spécialistes de savoir si réellement il y a eu détournement ou pas. Ce qui est sûre, le directeur de génie rural a autorisé des paiements, moi je n’étais pas au courant pendant que j’ai mené des instructions de ne pas sortir le courrier du ministère sans que je ne sois au courant. Pour autoriser ce décaissement, il faut faire un courrier pour dire que c’est fait, et par après quand j’ai vu que les courriers sont sortis, je me suis intéressé pour comprendre effectivement parce que c’était contre mes instructions. Donc, c’est pas le budget du ministère de l’agriculture.
C’est le budget du Ministère des Travaux Publics sauf que c’est nous qui faisons tout, et c’est nous qui demandons de payer. J’ai interdits aux cadres d’envoyer les courriers, et si, ils reçoivent un courrier, ils doivent payé. Maintenant, c’est de se poser la question ce que mon cadre a fait, si c’était de s’enrichir ou pas ? Il faut que je regarde la régularité de ça, je ne suis pas spécialiste. Donc, il est passé au conseil de discipline pour voir si il a violé une instruction de son ministre maintenant est- ce qu’il a violé pour s’enrichir ou pas ce sont les autorités compétentes du ministère des finances ou les autres départements qui vont précisé cela », explique-t-il
Sur la question de la grippe aviaire, le ministre a fait savoir en disant ceci » Ça me bloque même dans mes politiques du secteur agricole, c’est le deuxième secteur le plus important pour le ministre après la production rizicole. Toutes les politiques qu’on n’a mise en place c’était de suspendre, mais aussi pour maîtriser la grippe aviaire. Donc, c’est vraie que plusieurs dizaines de fermes sont affectées par la grippe environs plus de 200 milles.
C’est beaucoup pour notre secteur, et depuis que cela est fait on n’a mis des commissions, et c’est ce qui nous a permis de ne pas sortir de la zone initiale de la crise. Force est de rappeler que la crise a commencé dans les préfectures de Coyah et Forécariah et on ne voulait pas que la même crise parte à Kindia et à Dubréka, mais grâce à Dieu cela a été vite maîtriser. Aujourd’hui, on n’a pas besoin de mains d’oeuvre pour dégager les filantes des animaux et le brûlé. Donc, on n’est entrain de se battre pour accompagner ces gens là », a-t-il conclu.
Aboubacar ll Sylla
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