Par la Rédaction
Alors que l’éthique et la responsabilité devraient rester les piliers de toute pratique journalistique, certains écrits récents ont soulevé des inquiétudes légitimes sur les dérives possibles d’une presse trop prompte à accuser sans fondement. C’est dans ce contexte qu’il convient de rappeler le B.A.-BA du journalisme : vérifier les faits, croiser les sources, et s’abstenir de nuire à la réputation d’un individu sans preuve tangible.
Le Ministre Directeur de Cabinet à la Primature, Monsieur Mohamed Lamine Sy Savané, est aujourd’hui injustement la cible de certaines allégations infondées. Pourtant, son action dans la gestion d’un dossier aussi sensible que celui du Hadj 2025 mérite au contraire reconnaissance et discernement.
Un rôle de coordination dans un contexte complexe
Selon des sources concordantes, lorsque des victimes présumées d’escroquerie liées à l’organisation du pèlerinage sont venues solliciter l’intervention des autorités, c’est à Monsieur Mohamed Lamine Sy Savané, en sa qualité de Coordinateur des actions gouvernementales, qu’il a été confié la mission de gérer la situation. Loin de fuir ses responsabilités, ce dernier s’est activé, avec rigueur et professionnalisme, pour apporter une réponse digne aux préoccupations de ses compatriotes.
Il est également important de corriger certaines contre-vérités. Contrairement à ce qui a été avancé dans certains médias, aucun accord n’a été passé avec le Sénégal pour transporter les pèlerins guinéens, faute de compagnie sénégalaise disposant de la logistique nécessaire à cet effet. Ces affirmations relèvent donc plus de la rumeur que d’une analyse fondée.
Les mots ont un poids, la plume une responsabilité
Critiquer l’action publique est un droit. C’est même une fonction essentielle dans toute démocratie. Mais transformer la critique en désinformation nuit à la crédibilité de la presse elle-même. À ce titre, ceux que l’on pourrait appeler les « mercenaires de la plume » gagneraient à se rappeler que le journalisme ne s’écrit ni au marché Madina, ni à la hâte d’un clavier mal inspiré. Il s’écrit avec sérieux, recul, et respect des faits.
La République mérite mieux
Monsieur Mohamed Lamine Sy Savané, à travers ses interventions, incarne une volonté de conciliation et d’apaisement dans la gestion de l’État. Chercher à salir une telle figure sans fondement apparent relève d’un acharnement mal placé. Il serait plus utile pour la presse de consacrer son énergie à éclairer l’opinion publique plutôt qu’à alimenter des polémiques stériles.
La République mérite mieux que des scandales en carton. Elle mérite une presse digne, professionnelle, et attachée à la vérité.
À bon entendeur, salut.