Il y a des semaines que des menaces de manifestation persistent contre les travailleurs de la Société des Eaux de Guinée (SEG) basé dans la préfecture de Dabola.
«L’augmentation fantaisiste des factures de consommation d’eau serait à l’origine des fossés qui se creusent d’avantage entre le personnel de la SEG et la population de Dabola».
A rappeler, que la Société civile préfectorale a sollicité, la semaine dernière, une réunion d’urgence qui n’a pu se tenir à cause de l’absence du directeur préfectoral de la SEG, en mission.
Ainsi, samedi, 16 juillet 2016, l’agent de zone de la SEG, Aboubacar Doumbouya a été convoqué par un groupe de sages à la grande Mosquée de Hamdallaye situé dans la Commune Urbaine (CU) de Dabola.
A l’occasion, le chargé de Pèlerinage au niveau de Dabola, El hadj Sékou Tounkara a indiqué : «le gouvernement ne cherche aucun bénéfice, car l’affaire d’eau est un programme d’ailleurs piloté par les Nations Unies (NU)».
Selon El hadj Tounkara, «il s’est passé en 1995 au niveau de la SEG un mouvement, qui a été si violent qu’il y a eu mort d’homme, parce que notre frère Lounsény Keita, un instituteur ordinaire, est mort des suites de ce mouvement. Alors, c’est le même type de mouvement qui se dessinent à l’horizon».
Rencontré lundi, 18 juillet 2016, le président de la Délégation Spéciale (DS) de la CU de Dabola, Aboubacar Sidiki Koulibaly a promis d’être devant le jour où la population entamera une manifestation contre les agents de la SEG, qui, dit-il, ne dépensent rien dans le captage, le traitement et la distribution de l’eau au niveau.
Par apport à la question, le préfet, de Dabola, Ibrahima Sy Savané entend entretenir les heures à venir les sages, leaders religieux, pour maintenir le climat de paix et de quiétude sociale qui ont toujours existé dans sa sphère politique.
AGP