Toi qui rend midi minuit
Tu causes trop d’ennui
A mes amis qui meurentdes soucis
Car tout temps assied.
Oh Pluie
Toi qui rends le jour la nuit
Mais la nuit jour
Car chaque chose a son tour
Et chaque tour a ses fruits.
Oh Pluie
Que de tes gouttes
Nul doute
Pousse tout
Germe tout
Féconde tout
Mais Pluie
Pourtant j’ai la chair de poule
Quand ça gronde
Et casse les ampoules
Quand ça inonde
Et tue les espoirs du monde.
Oh Pluie !
Que tu es douce quand tu ne me tympanises.
Conakry le 13 aout 2014
Alpha Abdoulaye Diallo extrait de « les Vers du printemps »