La secrétaire régionale de la Fédération Panafricaine du Cinéma (FEPACI), Mariama Camara met en garde les cadres du ministère de la culture et du patrimoine historique.
Les hommes du septième art ont animé une conférence de presse, lundi 6 juillet à la maison de la presse de Coléah. Thème : « Problématique du secteur du cinéma en guinée »
A l’occasion, la secrétaire régionale de la Fédération Panafricaine du Cinéma (FENACI), Mariama Camara s’est exprimé en mettant en garde les cadres du ministère de la culture et du patrimoine historique que bientôt l’élection présidentielle. Car selon elle, cette période est très sensible. « Celui qui s’amuse à mettre le feu à Madina, serait responsable de ce qui viendra. Et notre avertissement face au ministre de la culture est loin de la politique ».
Concernant les problèmes dont confrontés par le secteur du cinéma, Mariame Camara a rappelé que de nos jours, ce sont les acteurs c’est-à-dire (Les vendeurs ambulants, les producteurs, les distributeurs et les importateurs) du marché Madina qui sont victimes des arnaques et d’escroquerie par le directeur du Bureau Guinéen des Droit d’Auteurs (BGDA), plus précisément, Abass et le conseiller du ministre de la culture.
« Nous subissons des frustrations et des mépris de la part de notre ministre de tutelle. Le complexe d’infériorité peut créer ce problème. Donc, nous demandons à ce qu’on arrête de nous assimiler ».
Poursuivant, la secrétaire régionale de la FENACI a dit que pour ce qui est de l’audiovisuel, de cinéma et de cinéastes que les autorités doivent y pensées afin que ce secteur progresse.
« Les actions culturelles de la première République se passent de commentaire surtout en matière du cinéma. Les productions, les maisons des jeunes et les salles de spectacles qui existaient sont bradées par la deuxième République (Ministère de la communication et de l’information d’alors. a confié Mariama Camara.
Pour finir, la secrétaire régionale de la Fédération Panafricaine du Cinéma (FENACI) a demandé au président de la République, Pr Alpha Condé d’instruire des juristes pour élucider leur secteur afin que la culture guinéenne retrouve son chemin.
Aboubacar Sylla