Le 19 avril 2018, l’opposition togolaise avait appelé les membres de la CEDEAO à interférer dans la crise qui divise les parties.
Les opposants au régime Faure ont interpellé les médiateurs ghanéens et guinéens à prêter main forte à la population togolaise, suite à des manifestations de rue qui ont viré au drame.
Devant les facilitateurs Nana Akufo Addo du Ghana et Alpha Condé, aucune des parties n’a endossé de charges. D’une part l’opposition qui accuse et d’autre part le parti au pouvoir se protège.
L’opposition avait décidé de suspendre les manifestations durant la période du dialogue, mais elle est revenue sur sa décision.
L’opposition ne veut plus des présidents guinéen et ghanéen. Elle leur reproche d’être corrompus et incapable de résoudre les problèmes du Togo.
« Le retour du président guinéen Alpha Condé dans la résolution de la crise togolaise ne fait pas vraiment avancer la situation. C’est devenu compliqué. Le président ghanéen n’a plus à lui seul la maîtrise d’échanger avec les différentes parties pour une sortie rapide de crise. S’ils veulent réussir, qu’ils s’assurent que les recommandations qu’ils vont faire, obtiennent l’adhésion du peuple » indique la coordonnatrice de la coalition de l’opposition, Brigitte Adjamagbo-Johnson.
Depuis l’an dernier l’opposition combat le régime Faure et veut l’obliger de gré ou de force à renoncer au pouvoir.
La dernière manifestation dans les rues du Togo a fait un mort et 200 blessés dont des femmes et des enfants.
Afrikmag