Sékhoutouréya, 7 avril 2017 – Le Président de la République, le Pr. Alpha Condé, a reçu en audience dans la soirée du jeudi 6 avril 2017 au Palais Sékhoutouréya, le vice-Premier ministre congolais et ministre des Affaires étrangères, Léonard She Okitundu.
A la tête d’une importante délégation, le vice-Premier ministre de la République Démocratique du Congo (RDC) était venu faire le point de la situation politique de son pays au Pr. Alpha Condé, Président en exercice de l’Union africaine.
Au cours des entretiens, le Président de la République, le Pr. Alpha Condé, a exprimé son souhait de voir un dénouement heureux de la crise politique en RDC.
A sa sortie de l’audience, le vice-Premier ministre congolais et ministre des Affaires étrangères est revenu sur l’objet de sa visite à Conakry : « Comme vous le savez, le Président Condé est actuellement le Président en exercice de l’Union africaine. Actuellement dans notre pays, se déroulent des pourparlers pour conclure le dialogue politique national destiné à préparer la gestion de la période pré-électorale. Donc l’Union africaine s’étant appropriée de la facilitation des pourparlers en République Démocratique du Congo, notamment par la désignation de M. Edem Kodjo à l’époque pour offrir ses bons offices pour le dialogue politique inclusif, il était normal qu’on vienne faire le point de la situation politique actuel auprès du Président en exercice de l’Union.
C’est pour cette raison que le Chef de l’Etat nous a dépêché auprès de son homologue guinéen.
Le Président de la République de Guinée, en tant que Président en exercice de l’Union africaine, a pris acte du rapport que nous lui avons fait. Et maintenant, en tant que Président en exercice de l’Union, il va assumer ses responsabilités pour accompagner le processus qui se déroule actuellement dans notre pays ».
Le 31 décembre 2016, la majorité et l’opposition congolaises ont signé, sous l’égide de l’épiscopat de ce pays, un accord de cogestion du pays après l’expiration du mandat de M. Kabila, intervenue le 19 décembre 2016. Cet accord prévoit le maintien au pouvoir de M. Kabila à la tête du pays jusqu’à l’entrée en fonction d’un successeur élu lors d’une présidentielle prévue avant fin 2017 et la désignation d’un Premier ministre par le Rassemblement. Quelques quatre mois après sa signature, la formation d’un gouvernement élargi n’est toujours pas effective, rendant incertaine la tenue des scrutins dans le temps convenu. Le Président Kabila a promis la nomination prochainement d’un nouveau Premier ministre.
Le Bureau de Presse de la Présidence